Pourquoi faire du sport?

Faire du sport est bon pour la santé. Sans doute, puisque cette « vérité » nous est régulièrement rappelée. Mais pourquoi ? Pourquoi une activité physique régulière améliorerait-elle notre santé et nous maintiendrait-elle en forme ?
Avant d’expliquer pourquoi, rappelons que diverses études ont montré, entre autres, que bouger régulièrement réduit le risque de développer un diabète, de mourir d’un accident vasculaire cérébral ou d’une crise cardiaque, prévient certains cancers, améliore le moral, fortifie les os, renforce les muscles, augmente les capacités respiratoires, réduit les risques de chutes et de fractures chez la personne âgée, aide à contrôler l’excès de poids, etc. !

Ces dernières années, les recherches dans ce domaine ont explosé, étendant encore ces observations. Entre autres, l’exercice stimulerait le cerveau – et surtout l’aptitude à mener à bien des tâches qui exigent de l’attention, de l’organisation, de la planification – et réduirait les symptômes de la dépression et de l’anxiété chez certaines personnes. De plus, les biologistes commencent à comprendre les mécanismes déclenchés à l’échelle des cellules et des molécules par une activité physique régulière.

Des études sont aussi menées pour savoir comment les divers systèmes de l’organisme – cardiovasculaire, digestif, endocrinien, nerveux, etc. – sont modifiés par l’exercice physique. Elles suggèrent que les bénéfices résulteraient d’une petite amélioration de nombreux aspects physiologiques et non d’un effet importants limité à quelques processus biologiques.

Un Français sur deux ne sait pas que l’activité physique peut aider à prévenir l’apparition de nombreuses maladies telles que l’hypertension ou l’ostéoporose. Le sport a pourtant de nombreux avantages comme améliorer les conditions physiques et mentales.

Les conséquences dues au manque d’activité physique sont gravement dommageables pour notre santé :

  • Les articulations se rouillent, faute de mouvement ;
  • Les masses musculaires ont tendance à s’atrophier ;
  • L’ostéoporose, c’est à dire la décalcification osseuse, s’installe.
  • Il en va de même pour l’immobilisation prolongée.
  • La fatigue musculaire fait place à la fatigue nerveuse, conduisant à l’usage d’excitants nocifs : tabac, alcool, café en excès. Le stress conduit à l’abus des tranquillisants, et les difficultés du sommeil à l’emploi répété des somnifères.

L’alimentation trop riche par rapport à des dépenses énergétiques réduites a pour conséquence de favoriser la surcharge pondérale, l’accumulation de graisses dans le sang et les tissus, le diabète, l’hypertension artérielle, l’athérosclérose.

La pratique régulière d’une activité physique a de très nombreux bienfaits, parfois insoupçonnées :

  •  permet d’avoir une bonne condition physique ce qui, au-delà de l’amélioration de vos performances sportives, facilitera votre vie quotidienne.
  • protège contre la survenue des maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde et angine de poitrine), quel que soit l’âge.
  • protège contre certains cancers en particulier celui du sein chez la femme, de la prostate chez l’homme, et du côlon chez les deux sexes.
  • réduit le risque de diabète et aide à mieux équilibrer le taux de sucre dans le sang (glycémie).
  • facilite la stabilité de la pression artérielle.
  • efficace pour le maintien du poids de forme et peut réduire les risques d’obésité.
  • réduit le risque de lombalgies.
  • améliore le sommeil.
  • lutte efficacement contre le stress, la dépression, l’anxiété.
  • améliore le processus de vieillissement et protège contre la perte d’autonomie.

On s’est aussi aperçu qu’il n’est pas besoin d’être un adepte du triathlon pour recueillir les fruits de l’exercice physique. Il y a 20 ans, les experts en médecine préventive ne prônaient que l’activité intense. Aujourd’hui, ils insistent aussi sur les bénéfices de séances régulières et modérées. Les dernières directives relatives à l’exercice physique de l’Organisation mondiale de la santé, publiées en 2010, recommandent de pratiquer au moins deux heures et demie d’activité modérée par semaine (la marche rapide, par exemple) ou une heure et quart d’une activité d’endurance soutenue, tel le jogging, une fois par semaine, ainsi que des exercices de renforcement musculaire au moins deux jours par semaine.